L’arbitrage des matériaux
>> étude de cas : le CFA

Dans l’image ci-dessus, vous trouverez nos 3 critères principaux :

• état général du matériau,
• potentiel de démontage soigné (dixit « démontabilité »),
• potentiel de don ou de revente (dixit « commercial »).

Ces trois critères sélectionnés pour ce projet par nos soins sont issu d’une liste plus vaste de critères, établie au cours des projets que nous avons accompagnés, et non exhaustive. La voici :

Tout d’abord, nous avons écarté le critère commercial pour mener une réflexion autour du réemploi in situ avec l’équipe de maitrise d’oeuvre. Cette gestion de la ressource étant la plus vertueuse, il est toujours interessant de commencer par elle (voir de s’y limiter comme nous l’avons fait au Teil).

Ensuite, nous avons abordé l’angle ex-situ du réemploi et avons élargi la réflexion à la reprise commerciale des éléments (don ou vente). Afin de faciliter cette analyse, nous trions les éléments selon un code tri-couleurs vert, orange, rouge, du meilleur au moins bon.

Ici, l’objectif de la maitrise d’ouvrage était principalement de maximiser le réemploi. Ainsi, les matériaux recoupant les conditions de qualité et de quantité furent priorisés et la recherche d’exutoires se concentra autour de filières spécialisées (type Mobius ou Frédéric Matt). Tout comme pour les matériaux réemployés in-situ, leur dépose soigneuse fut réalisée par l’entreprise de démolition de l’opération. 

Ensuite, les éléments n’étant ni réemployés in-situ, ni réintégrés dans une filière de réemploi spécifique ont fait l’objet d’une recherches de repreneurs. La cession des matériaux se fit en grande partie sous la forme de dons, et notamment à travers une opération de déconstruction participative.